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lors qu’un grand nombre d’études annonce le déclin des récifs coralliens, en raison du réchauffement de la planète et de l’augmentation de la pollution, une étude menée par Richard Aronson du Dauphin Island Sea Lab en Alabama, montre que certains coraux, tel les acroporas, profiteraient au contraire de ces conditions pour s’étendre.
Les acroporas, coraux branchus, sont souvent l’une des espèces dominantes sur les récifs sains. Ils ont une croissance rapide et se multiplient facilement par bouture. Ses coraux ont besoin d’un brassage de l’eau et d’un éclairage important, pour se développer dans les meilleures conditions.
En de multiples endroits, les coraux blanchissent, signe de l’expulsion des algues qui vivent en symbiose avec eux. Plus friable et moins costaud, les polypes, qui forment les squelettes de ces animaux, finissent par mourir. Au même moment, entre 1988 à 2002, les chercheurs ont observé que les Acroporas ont étendu leur règne sur les fonds marins de la Floride, au nord du golfe de Mexique, jusqu’au Texas.
Selon Dennis Hubbard, géologue de l’Université d’Oberlin en Ohio, la population d’ Acroporas pourrait être favorisée par le réchauffement des eaux océaniques dans une certaine limite. En effet, elle ne survivrait pas à des eaux supérieures à 32°C.
Une étude récente, publiée en juillet dernier dans la revue Science, montre que depuis les années 80, les scientifiques observent un ralentissement de la croissance des récifs coralliens. Les auteurs de cette chronique d’une disparition annoncée estiment, que les changements globaux du climat, ne sont pas les seuls à rendre compte ce déclin. La surpêche et les tempêtes aggravent cet état de fait. Seule l’espéce acropara semble tirer son épingle du jeu.
Olivier Frégaville-Arcas
(4/11/2003)
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